Elfes
Ils ont un corps svelte, sont imberbes, ont des oreilles pointues et peuvent vivre jusqu’à 500 ans, sans vivre les troubles de la vieillesse.
Présentation générale
Depuis plusieurs siècles les elfes se sont donné comme mission éternelle de protéger la faune et la flore, tout en cherchant à vivre en communion avec la nature. Leurs agissements et interventions cherchent généralement à aller en ce sens. De manière générale, les elfes affichent un calme et une sagesse inouïs.
Témoins de nombreuses guerres au fil des siècles, les elfes ont progressivement cessé de se mêler des conflits, sauf lorsque l’intégrité de leur territoire est menacée. Ce détachement les a d’ailleurs amenés à délaisser certains engagements pris avec des organisations politiques humaines, mais de telles décisions ont eu des effets néfastes pour les elfes. D’une part, les guerres ont considérablement diminué les territoires elfiques. D’autre part, les elfes sont aujourd’hui vus, par toutes les autres races, comme un peuple égoïste sur lequel on ne peut jamais se fier.
Aujourd’hui les elfes ne sont presque plus présents ailleurs que dans leurs forêts. De toute façon, lorsqu’ils s’aventurent à l’extérieur de leurs territoires, ils sont rarement bien accueillis.
Origine et histoire
Le premier elfe est né d’une union entre Sauran et une humaine, le 23 août 501, ce qui explique pourquoi la race des elfes a longtemps été vue comme pure ou supérieure. Selon la légende, la race aurait été créée pour continuer le travail originel des premiers humains : repousser les créatures du mal. Au fil des ans, les elfes ont cependant préféré surveiller et protéger la nature, qu’ils jugeaient beaucoup plus fragile que les hommes ou les nains.
Alors que les premiers elfes étaient encore tout jeunes, ils ont été forcés de fuir en forêt lorsque le premier roi du règne cradeux a ordonné leur massacre, en 520. Ils se sont principalement regroupés dans la Forêt de Cétirianne, où ils ont commencé à se multiplier et à développer des techniques de dissimulation leur permettant de passer inaperçus aux yeux des soldats de la couronne.
Après avoir soutenu les hommes dans leur rébellion contre le roi Cradeux, en 534, ils acceptent de joindre le Royaume d’Obsidia. Cet accord est resté en vigueur jusqu’au Schisme, moment où certaines dissensions latentes ont éclaté au grand jour. Malgré certaines tentatives de créer et de maintenir de nouveaux accords, le repli des elfes lors de l’invasion cradeuse, survenue quelques années plus tard, ont achevé de miner le lien de confiance entre les elfes et les autres races.
Humains
Les humains constituent la race la plus répandue sur Obsidia.
Présentation générale
Créés par les dieux dans le cadre d’une guerre divine, les humains ont acquis au fil des siècles leur propre autonomie et agissent depuis longtemps en fonction de leurs propres intérêts. Ils occupent aujourd’hui la quasi-totalité du territoire d’Obsidia.
Les humains sont originellement issus de deux peuples aux intérêts opposés : les Errieps (issus des dieux bons) et les Cradeux (créatures des dieux mauvais). Au terme de la Guerre fondamentale, les Errieps se sont progressivement divisés en trois autres peuples : les Karjes, les Phrinassiens et les Rhinniens (en plus des Errieps, qui ont continué à prospérer. De leur côté, les Cradeux sont demeurés relativement homogènes, même si l’on distinguait parfois deux groupes : les Borbotiums (combattants) et les Tirandins (plus portés sur les luttes de pouvoir et d’influence).
Pendant plus de 1000 ans, et ce, à quelques exceptions près, les Cradeux ont vécu à l’ouest et dans les Monts Monors, tandis que les autres peuples vivaient plutôt dans les terres à l’est de cette imposante chaîne de montagnes. Depuis l’invasion cradeuse, tous partagent désormais le même territoire, qui est désormais divisé entre factions, dont la composition ne tient pas compte des frontières raciales.
Origine et histoire
Les humains sont issus de deux origines, selon des plans diamétralement opposés. Le 15 août de l’an 1, Santiam créa les hommes bons, les Errieps, tandis que quelques instants plus tard, Asyndèk répliquait avec la mise au monde des hommes vils et mauvais, les Cradeux. La création de ces deux clans marqua le début de la Guerre fondamentale, qui dura un peu plus de 450 ans.
La fin de la Guerre fondamentale est marquée par l’Oubli, moment où les peuples humains ont cessé de se battre dans l’unique but de protéger ou de détruire Obsidia. Cet événement marque également une ère (déjà débutée dans les années précédant l’Oubli) où les deux principaux clans ont parfois collaboré entre eux, mais ont aussi fondé d’autres peuples.
Il y a environ 400 ans, les armées du peuple des Cradeux ont envahi la quasi-totalité des terres habitées par les autres peuples humains. Durant les deux siècles et demi qui ont suivi, un nouvel ordre social s’est établi, faisant en sorte que les peuples ne représentent guère plus qu’une indication des racines généalogiques d’une personne.
Nains
Forts, résistants et possédant de longues barbes, ils sont de petite taille, mais pèsent presque autant qu’un homme, parfois plus, en fonction de l’appétit de l’individu. Ce corps trapu leur permet de vivre jusqu’à 300 ans.
Présentation générale
Travailleurs acharnés et fiers guerriers, les nains ont longtemps été de proches alliés des humains, avec qui ils partageaient leur haine des créatures du mal, des orques, des gobelins et des Cradeux. De par leur esprit ingénieux, les nains ont grandement contribué aux avancées technologiques et militaires de l’ancien Royaume d’Obsidia.
Très forts physiquement, les nains ont un goût fort prononcé pour l’alcool. En outre, les nains sont fiers et orgueilleux, en plus d’être très colériques. Lorsqu’ils le peuvent, ils préfèrent vivre dans des endroits sombres ou des grottes.
Avant d’être asservis à la suite de l’invasion cradeuse, ils étaient très mercantiles. La perte de toutes leurs richesses au profit d’une vie de labeur sans récompense décuple d’ailleurs leur amertume et leur air renfrogné.
Au cours des 150 dernières années, les nains se sont progressivement affranchis, mais ceux-ci vivent encore beaucoup de discrimination par les autres races, en particulier auprès des factions dont les valeurs sont proches de l’empire cradeux.
Origine et histoire
Une épidémie est à l’origine de la race des nains. Survenue entre 300 et 325, cette pandémie causa des malformations aux nouveau-nés, les laissant anormalement petits, trapus et très velus. Des parents ont alors décidé d’envoyer dans une grande grotte des Monts Monors tous les enfants malformés. Réagissant à cette décision, une poignée d’habitants décida de protéger et d’élever ces enfants. La race des nains venait de naître.
Au fil des siècles, les nains se sont développés et les malformations ont laissé place à une force et une résistance incroyables. Ils ont appris à connaitre les montagnes et à en extraire leurs richesses et sont vite devenus habiles dans l’artisanat et la métallurgie.
Chassés de leurs cités souterraines lors de la Grande Guerre, vers la fin des années 680, les nains ont dû retourner vivre avec les hommes qui les avaient abandonnés, quelques siècles auparavant. Après avoir brièvement regagné leurs souterrains, ils en ont été de nouveau chassés lors de l’invasion cradeuse. Durant l’âge d’or des empires cradeux, les nains survivants ont été relégués au rang d’esclaves afin d’être utilisés comme main-d’œuvre au rabais. Depuis quelques décennies, les nains reprennent progressivement possession de leur liberté et de leurs mines.
Orques
Généralement plus grands et robustes que les humains, ils ont souvent des crocs protubérants et des oreilles pointues. Ces êtres à la peau verte vivent rarement plus de 30 ans, toujours victimes d’une mort violente.
Présentation générale
Les orques (que l’on épelle parfois « orcs » ou « orks ») constituent une race humanoïde de brutes et de barbares. Laids et impatients, ils sont bagarreurs, mais aussi paresseux. Organisés de manière très tribale, les orques n’ont pas de manières et se foutent éperdument de l’environnement qui les entoure, des lois (sauf s’il s’agit de l’appliquer dans la violence) et des notions de respect d’autrui.
Les membres de leur race sont divisés en plusieurs clans vivant dans leurs territoires respectifs. Les tribus tournent souvent autour de la famille du chaman qui l’a créée ou d’un chef de guerre. L’honneur est à l’avant-scène, le prestige ne pouvant s’acquérir que par les faits d’armes et la bravoure.
Une langue orque s’est développée avec le temps, mais compte de nombreuses variantes et plusieurs dialectes, particulièrement lorsque les clans ont peu de contacts entre eux.
Guerriers d’élite de l’armée cradeuse lors de l’invasion, les orques ont été récompensés en esclaves (femmes et nains) et en postes honorifiques au sein des nouvelles milices d’occupation. Au fil des ans, les populations locales se sont « habituées » à la présence de cette race. À l’inverse, même s’ils demeurent dangereux en tout temps, ils ont appris à « socialiser » avec les habitants.
Origine et histoire
Le premier orque est né le 12 février 503, fruit de l’union forcée du vil Mitriam et d’une humaine. Il est en donc résulté une nouvelle race au tempérament vicieux et à l’apparence monstrueuse, mais dotée d’une plus grande logique que les autres bêtes et créatures créées par les forces du mal.
D’après la tradition orale de plusieurs clans orques, leur premier regroupement se trouverait dans ce qu’ils appellent aujourd’hui le Shlaga, ou village originel. C’est autour de ce lieu que les orques de dispersèrent, fondant un grand nombre de clans qui viendront régulièrement en aide aux Cradeux dans leur lutte contre le Royaume d’Obsidia. Au cours de la deuxième moitié du 9e siècle, des clans orques moins violents ont commencé à s’établir à l’est des Monts Monors.
À la suite de l’invasion cradeuse, les orques ont pris une place plus importante dans la société. Occupant souvent des places de gardiens de « l’ordre », ils prennent grand plaisir à imposer leur autorité dans la force et la violence, inspirant la peur de par leur cruauté et leur férocité.
Autres races et peuples
Elfes noirs
Les elfes noirs (parfois aussi nommés « drows », constituent une sous-race d’elfes qui, contrairement à leurs cousins de l’est qui peuplent les grandes forêts, vivent généralement sous terre, principalement sous les Monts Monors.
Initialement d’une apparence semblable aux autres elfes, leur physiologie s’est quelque peu modifiée au fil des ans pour s’adapter à la vie en noirceur : cheveux blancs, peau noire et yeux davantage nyctalopes que leurs cousins.
Les origines des elfes noirs sont peu connues. On raconte parfois qu’une tribu d’elfes aurait été possédée par le dieu maléfique Vladeck. Bannie de la communauté elfique, cette tribu aurait été forcée de se réfugier dans les profondeurs des Monts Monors, où leurs corps se sont transformés et leurs cœurs se sont noircis. Ils portent aujourd’hui une réelle rancune contre les autres elfes et sortent parfois de leurs grottes la nuit afin de réaliser certains méfaits.
Hobbits
Les hobbits, aussi appelés semi-hommes ou halflings, constituent la race humanoïde la plus petite, soit de la taille approximative d’un enfant humain. Les hobbits sont souvent bedonnants, ont de grands pieds poilus et des oreilles pointues. Leur espérance de vie est d’environ 150 ans.
De nature très discrète et effacée, ils se mêlent très peu à la population et aux affaires du royaume, préférant se concentrer sur leurs patelins reculés. Peu aventureux, ils préfèrent le confort de leur doux foyer aux aventures dangereuses. Ils vivent généralement dans de petits villages situés principalement à l’est du continent.
L’origine des hobbits est totalement inconnue, même des hobbits eux-mêmes. Certains croient cependant que ce sont simplement des hommes qui ont rapetissé au fil du temps, après avoir vécu dans les passages du Sapidos; d’autres prétendent plutôt qu’ils ont été créés par Espérab, qui désirant une race aimable et pacifiste à son service.
Victimes d’exterminations de masse lors de l’invasion cradeuse, seuls quelques individus ont pu se réfugier dans l’ancien Temple d’Espérab. Aujourd’hui, les descendants des peu nombreux survivants parviennent tant bien que mal à faire survivre leur race.
Hommes de boue
Le vocable « hommes de boue » rassemble l’ensemble des tribus d’indigènes et de barbares d’origine cradeuse vivant dans le nord des Monts Monors, sur les Terres de la Mort infinie et les autres îles de l’océan Darsica. Ne se réclamant ni de l’Empire cradeux ni du Royaume d’Obsidia, leur mode de vie fait appel à des coutumes et cultures aussi diverses que complexes, mais en général très primitives et tribales.
Les hommes de boue ont vu le jour lors de la formation de l’Empire cradeux. Vers la fin du 5e siècle, Sardankar le cruel, grand chef de guerre cradeux, unifia la grande majorité des tribus cradeuses, leur apportant une certaine structure sociale. Or, certaines tribus n’ont jamais été annexées à cet empire, parfois par simple positionnement géographique, parfois par refus et ténacité guerrière. Ces peuples ont donc maintenu leur aspect tribal et ont été appelés hommes de boue pour leur proximité avec les animaux.
Hommes du désert
Les hommes du désert, parfois aussi appelés hommes des sables, englobent la totalité des habitants des régions désertiques du sud. Reconnaissables à leurs habits particuliers et à leur accent, ce sont surtout d’habiles marchands.
À la suite de l’Oubli, en 457, certaines familles ont entrepris d’explorer les terres les plus éloignées de l’ancienne Vallée de la Fourche, berceau de la civilisation humaine. Certaines d’entre elles ont choisi une vie nomade ou semi-nomade dans les déserts du sud, devenant bien vite l’objet de récits d’explorations et de découvertes de richesses ainsi que de ressources rares.
Très peu friands de politique, les hommes du désert ont préféré concentrer leurs efforts sur l’exploitation et la revente des ressources récoltées dans leurs plaines désertiques. Certains ont cependant fondé la faction des Marchands du Sembre, mais leurs motivations étaient d’abord et avant tout économiques. Aujourd’hui, chez les hommes du désert, on juge avant tout les citoyens par leurs avoirs et les personnages les plus influents sont évidemment les grands marchands.
Hommes du nord
Les hommes du Nord (aussi appelés Nords, Nordiques, Nordiens ou Fils du Nord), peuplent essentiellement le nord du continent. Organisés en différents clans, la plupart du temps nomades, ils sont fiers et braves. Les hommes du Nord sont surtout reconnus pour leurs exploits guerriers.
Durant le 5e siècle, des groupes sont partis coloniser des terres éloignées. Au terme d’un long et rude voyage, certains d’entre eux ont choisi de s’établir dans le rude climat nordique, profitant ainsi d’une abondance de poisson et de gibier.
La gloire guerrière et l’honneur sont les deux choses les plus importantes chez les hommes du Nord. Contrairement aux peuples du sud, où les systèmes sont généralement patriarcaux, les femmes sont autant encouragées à combattre que les hommes et peuvent être appelées à diriger leur clan. Chaque chef de clan est choisi d’après ses exploits de guerre et prend les décisions pour son clan respectif. Plusieurs clans ont uni leurs forces au fil des ans, formant ainsi la faction des Terres de Proximal.
Hommes-loups
Les hommes-loups sont une race d’humanoïdes à ne pas confondre avec les loups-garous, issus du fruit de l’union entre un humain et un lycanthrope. Ressemblant beaucoup aux humains, les hommes-loups sont néanmoins plus poilus, ont des canines protubérantes, des oreilles pointues semblables à celles d’un loup et des griffes affûtées au bout des doigts.
Chassés des villages et rejetés des meutes de loups-garous, ils ont été acceptés au sein de communautés de disciples de Loirrevert vivant dans la forêt d’Avikatho. Au fil des ans, ils sont devenus des champions de la lutte contre le surnaturel.
Concis, calmes, honorables et portés vers l’équilibre, avec un penchant pour le bien, les hommesloups préfèrent la forêt à la route et détestent généralement la vie citadine, qu’ils jugent complètement artificielle. Ils vivent généralement en meute, dirigés par un chef. Chaque meute protège généralement la forêt où elle a élu domicile. Lorsque les jeunes mâles sentent le besoin de quitter leur clan, ils partent à la recherche d’un territoire nécessitant de la protection ou un bienfaiteur.
Proches des elfes, les hommes-loups qui ont évité l’extermination lors de l’invasion cradeuse se sont réfugiés dans leurs forêts. Depuis ce temps, les informations concernant cette race ne sont plus disponibles, d’autant plus que depuis l’explosion du Fragment de Marube, de telles créatures « magiques » sont craintes et persécutées de la population.
Hommes-rats
Créés à la suite d’expériences réalisées par des magiciens et des érudits de la Forêt de Célérianne, les hommes-rats sont des créatures anthropomorphes qui se sont enfuies de leur lieu de captivité avant de connaître la véritable raison de leur existence.
Craignant la magie, les hommes-rats ont un comportement très proche de celui du rat. Ils sont néanmoins capables d’interagir avec les autres races. Les hommes-rats sont également experts en matière de recyclage, eux qui sont capables de trouver dans les rebuts des autres des trésors qu’ils savent revendre pour survivre.
Un homme-rat vit en moyenne pendant 40 ans. Les jeunes sont sevrés et considérés comme des adultes dès l’âge de 10 ans, même s’ils n’atteignent leur taille maximale (entre 4 et 5 pieds) que vers l’âge de 20 ans. Il semblerait cependant que chaque génération d’hommes-rats a tendance à être légèrement plus grande que la précédente.
Créés dans la Forêt maudite, les hommes-rats sont aujourd’hui assimilés à des créatures magiques. Elles sont donc craintes et détestées, ce qui a eu pour effet de refouler les populations dans les endroits les plus refoulés de la planète. Il est excessivement rare de voir un homme-rat socialiser avec des gens d’autres races que la sienne.
Semi-elfes
Les semi-elfes (ou demi-elfes) forment une race issue du métissage entre un humain et un elfe. Ils ont généralement l’apparence svelte des elfes, des oreilles pointues et un visage plus fin que celui des hommes, mais sont légèrement plus costauds. Il est souvent difficile de différencier les elfes des semi-elfes; c’est pourquoi ces derniers se laissent parfois pousser la barbe pour mieux se distinguer, les elfes étant normalement imberbes.
La détérioration des relations diplomatiques entre les humains et les elfes a eu un fort effet sur la population de semi-elfes; cette race est pratiquement éteinte à l’heure actuelle. Les quelques individus issus de telles unions vivent de forts problèmes d’intégration, eux qui sont rejetés tant par les humains que par les elfes.