Le point sur les religions
Les religions d’Obsidia ont connu de grands bouleversements au cours des derniers siècles. Plus particulièrement, l’explosion du Fragment de Marube et l’anéantissement de l’Empire des Lucianas ont chamboulé les rapports sociaux, mais aussi religieux, sur l’ensemble de la planète.
Même si, depuis près de 2 siècles, Uissep est la religion qui gagne le plus d’adeptes (et est devenue la plus populaire), les autres religions demeurent tout de même très présentes dans les cœurs des Obsidiens. C’est pourquoi la présente section dresse le portrait des dix religions toujours présentes dans le monde.
Le Destin comme religion
Il y a près de 400 ans, le Destin était devenu une religion à part entière pour une poignée de personnes, habituellement des érudits ou des astrologues. Les croyants de cette religion soutenaient que toute vie était redevable au Destin et que cette entité intangible tirait toutes les ficelles de la destinée des dieux et des hommes. Ainsi, en sachant décoder les signes, il pouvait être possible de prévoir l’avenir.
L’invasion soudaine des Cradeux a signé l’arrêt de mort du Destin en tant que religion. En effet, les quelques oracles ayant prédit les événements ont tenté de se cacher (parfois avec succès, parfois non), mais n’ont rapidement plus eu de public à qui prêcher la « bonne nouvelle », la plupart des gens ayant été massacrés ou asservis par les envahisseurs cradeux. Pour le reste, les nouveaux maîtres, en majorité des priants de Jidousial ou de Vladeck, n’ont pas démontré un grand intérêt envers le Destin.
Malgré la disparition de la religion, les grands érudits ne remettent pas en question l’existence philosophique du Destin. Ce dernier est cependant davantage perçu comme un « ordre des choses » ou comme un témoin des événements humains et divins.
L’athéisme dans le royaume
En émergence dans certaines régions avant l’invasion cradeuse, l’athéisme a gagné des adeptes durant les différents règnes tyranniques, particulièrement chez les asservis. En effet, plusieurs se sont demandé pourquoi leur dieu ne les avait pas aidés à enrayer l’invasion cradeuse; d’autres ont tout simplement été témoins de la mort ou de la disparition de la divinité qu’ils vénéraient.
Cependant, la Guerre des Mages qui opposa l’Empire des Lucianas aux magiciens de la Forêt de Célériane a curieusement eu un impact très négatif sur l’athéisme. En effet, alors que cette guerre était aussi perçue comme une guerre religieuse entre priants de Jidousial et fidèles de Marbe, un nombre de plus en plus grand de personnes s’est tourné vers Uissep, l’entité-divinité à l’origine de tous les autres dieux.
D’un côté, les gens se sont progressivement rendu compte que les dieux jouaient bel et bien un rôle dans leurs vies, ce qui a grandement fait diminuer l’athéisme dans le monde. De l’autre, Uissep a de plus en plus été perçue comme une divinité pouvant transcender les autres, ne pas s’abaisser à de petites luttes de pouvoirs ou d’influences. Ce sentiment s’est exacerbé à la suite de la destruction du Fragment de Marube.
C’est ainsi que la plupart des anciens athées se sont aujourd’hui convertis à Uissep. D’ailleurs, à l’heure actuelle, il n’existe à peu près plus d’athées dans le monde.

Uissep
La religion en bref

Sur la divinité…
- Partie de Uissep : Tout
- Valeurs : Idéal supérieur, dépassement
Principaux commandements :
- Sois tel que Uissep t’a conçu.
- Ne te laisse pas guider par tes sentiments et tes émotions.
- Cherche à bien te connaître et à agir selon tes convictions.
- N’hésite pas à te confier à ton pasteur ou ton évêque.
- Chaque dimanche, rends hommage à Uissep.
- Soutiens ton église et ton pasteur, car ce sont eux qui te soutiennent spirituellement
Présentation
Depuis l’explosion du Fragment de Marube, il y a une trentaine d’années, Uissep est la religion dominante sur les terres d’Obsidia. Les « anciens dieux » n’ayant pas été en mesure de faire la paix entre eux, ils se sont discrédités en complotant et en luttant les uns contre les autres. Aujourd’hui, la population considère que seul Uissep peut à la fois servir de guide aux peuples d’Obsidia, tout en représentant leur complexité.
Autrefois vue comme une divinité pure et à l’origine de tous les autres dieux du panthéon (ce qui s’avère tout de même exact), Uissep est aujourd’hui perçue comme un idéal de dépassement à atteindre. Les fidèles de Uissep croient qu’à l’instar de leur dieu, ils doivent passer outre leurs sentiments et leurs tiraillements intérieurs afin d’atteindre leurs objectifs personnels. Ils sont donc la somme de leurs qualités et de leurs défauts et ce n’est qu’en restant fidèles à eux-mêmes qu’ils pourront rendre dignement hommage à Uissep, source de la vie et de sa diversité.
Structure de la religion
Depuis la disparition des grandes structures politiques, la pratique de la religion de Uissep a subi une grande décentralisation, et ce, malgré une forte hausse de l’adhésion à cette divinité. Il n’y a donc pas de grand temple en hommage à Uissep. En effet, le Grand Temple de Uissep de l’ancienne Cité Luminar a été détruit lors de la destruction de la capitale, il y a environ 4 siècles, et n’a jamais été reconstruit. En revanche, chaque communauté a construit son propre temple en hommage à Uissep. Ce temple sert de lieu de rassemblement aux fidèles, mais aussi de refuge aux nécessiteux.
Dans chaque village, bourg ou quartier où est construit un temple, un homme ou une femme est choisi comme pasteur. Sans pour autant être nécessairement en mesure de réaliser des miracles, le pasteur se veut un guide spirituel pour les habitants. C’est aussi lui qui préside l’office religieux hebdomadaire, chaque dimanche.
Dans la plupart des territoires, les pasteurs d’une même région s’unissent pour former un district saint. Ces districts, qui regroupent de trois à dix églises, choisissent un évêque pour les soutenir. Cette personne est presque toujours capable de réaliser des miracles et sert de guide spirituel aux pasteurs de la région. Le pouvoir effectif de l’évêque varie d’un district à l’autre.
Obligations des fidèles
Les disciples de Uissep cherchent à agir selon leurs convictions profondes plutôt selon leurs sentiments et leurs émotions, qui sont nécessairement passagers. En cas de doute, ils n’hésiteront pas à consulter leur pasteur ou leur évêque pour des conseils ou des confessions. Pour leur part, les pasteurs et les évêques s’engagent à ne jamais divulguer la nature ou le contenu des confidences que leur font les fidèles.
Les disciples de Uissep assistent chaque dimanche à la messe organisée par le pasteur du territoire où ils se trouvent. Les habitants d’un village, d’un bourg ou d’un quartier contribuent également à la construction et à l’entretien de leur temple, que ce soit en matériel, en nourriture ou en monnaie (pour une valeur totale d’environ 5 % de leurs gains annuels). Pour leur part, les voyageurs et les commerçants remettent traditionnellement entre 5 et 10 % de leurs gains au pasteur local.
Chek
La religion en bref

Sur la divinité…
- Partie de Uissep : Yeux
- Valeurs : Imprévisibilité, ténacité, liens tribaux
- Symbole : Cercle avec un triangle allongé au centre représentant l’œil de Chek
Principaux commandements :
- Le combat valeureux (se battre contre plus fort que soi) est bien.
- Il faut sentir la nourriture avant de la manger.
- Il faut prier Chek quand il est en colère.
- Il faut prier Chek quand il est content.
Présentation
Les disciples de Chek sont souvent perplexes en raison de la nature imprévisible de leur dieu. Ils tentent par tous les moyens d’apaiser ce dernier. Les manifestations de la vie courante (changements de température, combats, rencontres fortuites, etc.) sont interprétées comme autant de messages de Chek.
Cette incertitude quant aux désirs du dieu fait en sorte que les disciples de Chek proviennent d’horizons variés, tant dans leur morale que leur race.
Lors de l’invasion de l’Empire cradeux, la doctrine de Chek s’est intégrée à celle de Vladeck, qui s’était elle-même adoucie pour inclure des valeurs de courage appartenant à l’ancien dieu Parreth. Ainsi, pendant plusieurs siècles, Chek a été perçue comme une variante de la religion de Vladeck.
Cependant, il y a environ un siècle, la diminution du pouvoir de l’Empire marthencyte a causé un effet secondaire bien particulier : des groupes d’orques (et parfois d’humains) ayant renié l’empire ont recommencé à prier Chek plutôt que Vladeck et, à leur grande surprise, ont vu leurs appels répondus par le dieu!
Au cours des décennies qui ont suivi, Vladeck s’est progressivement radicalisé (ou est revenu à ses anciens dogmes prônant la violence) et a tenté d’éradiquer les nouvelles communautés dévouées à Chek, mais ces dernières se sont plutôt renforcées et multipliées.
Structure de la religion
Dans la culture tribale (notamment chez les orques et les tribus barbares), la structure de la religion est tribale. Le chaman est la seule autorité du culte. Chaque tribu est centrée autour de la famille du chaman qui l’a créé.
La relation entre les tribus est gouvernée par les relations entre les familles de chamans.
Obligations des fidèles
Le rôle du disciple est d’interpréter la volonté de Chek et de guider les croyants dans l’accomplissement des désirs du dieu. Ce rôle est très important puisque la colère de Chek est terrible et est crainte de tous. Le côté imprévisible du dieu force aussi les disciples à être toujours aux aguets d’un signe potentiel.
La volonté de Chek est mystérieuse : deux disciples agissant dans des directions contradictoires peuvent tous deux satisfaire Chek.
Espérab
La religion en bref

Sur la divinité…
- Partie de Uissep : Espoir (soleil)
- Valeurs : Progrès, espoir, vie
Principaux commandements :
- Dévoile à tous une nouvelle découverte.
- Pour une harmonie parfaite, le bien doit être dominant sur le mal.
- Vis d’espoir, car il est le moteur du progrès et la source de la vie.
- Tu dois chercher à protéger la vie, en paroles et en gestes.
Présentation
Non pas portés sur la perfection, mais plutôt sur l’amélioration, les disciples d’Espérab espèrent sans cesse à un monde meilleur, mais croient que se sont eux, les humains, qui pourront l’améliorer. C’est pourquoi ils sont très portés sur le progrès et l’amélioration de concepts et d’objets de toutes sortes. En implorant Espérab, les croyants ont la conviction que cela saura les aider dans l’avancement des connaissances générales. C’est aussi pour cette raison que les disciples d’Espérab qui font des découvertes s’empressent d’en parler à tous, pour pouvoir en faire bénéficier un nombre maximum de personnes.
À la suite de l’assassinat de l’ancienne divinité de la vie, Ista, plusieurs de ses disciples ont joint l’église d’Espérab. Cette intégration de nombreux fidèles a contribué à transformer les priants d’Espérab en défenseurs de la vie. Ainsi, lors d’un conflit, ils préfèrent que les belligérants règlent leurs différends par la négociation et non par la violence. Ils s’opposent généralement à toute peine de mort, ayant l’intime conviction que le condamné peut être réhabilité, si l’on s’y prend correctement.
Par ailleurs, il est à noter que les disciples d’Espérab comptent plusieurs philosophes, qui tentent pour leur part de faire évoluer le royaume par la pensée et la logique.
Structure de la religion
L’église d’Espérab n’a jamais compté un grand nombre de temples ou de prêtres. La pratique de la religion a toujours été plus personnelle qu’organisée. L’arrivée d’anciens disciples d’Ista, dont la structure religieuse était orientée autour du clan, n’a pas changé grand-chose à la pratique de la religion, qui est demeurée très décentralisée.
Le Temple d’Espérab (ou Temple du Soleil levant) fut le plus important lieu saint des disciples d’Espérab. Plus qu’un lieu de pèlerinage pour les tenants de cette religion, la cité du même nom a été la capitale du duché de la Vallée de la Fourche, l’hôtesse d’une des principales écoles de philosophie d’Obsidia et du seul centre de recherche technique ouvert à tous, puis la capitale des Terres d’Espérab, repaire des peuples libres résistants aux assauts des empires qui se sont succédé.
Cependant, peu de temps après l’arrivée au pouvoir d’Yzalda Luciana, cette dernière berna les dirigeants des Terres d’Espérab et profita de leur bonne foi pour envahir le territoire et détruire le Temple d’Espérab. Quelques années plus tard, dès l’annonce du décès de l’impératrice, des disciples d’Espérab ont entrepris de reconstruire leur sanctuaire. Cette reconstruction s’est déroulée sur près de cinq décennies et a été achevée avec succès il y a une centaine d’années.
Le Temple d’Espérab est de nouveau dirigé par trois grands philosophes, hommes et femmes, qui dirigent également l’école de philosophie et le centre de recherche technique, où affluent inventeurs et penseurs.
Obligations des fidèles
La principale obligation des disciples d’Espérab est de toujours effectuer des recherches en fonction du bien et de la vie. Évidemment, certaines découvertes peuvent être récupérées par des personnes aux intentions malignes, mais l’idée de départ doit absolument être utilisée de façon à améliorer la qualité de vie des habitants du royaume.
Afin de mettre sur pied de telles inventions bénéfiques, les disciples d’Espérab n’hésitent pas à aider financièrement un des leurs qui a une bonne idée d’invention et qui manque d’argent pour la matérialiser. Dans ce cas, la personne qui bénéficie de cette aide se sentira presque obligée de rembourser intégralement (et même plus) le prêteur une fois l’invention matérialisée.
Dans la pratique de la religion, l’importance du Temple d’Espérab est telle que tous les disciples de ce dieu ont pour objectif de vie de visiter un jour ce lieu, peu importe leur lieu de résidence. Les plus pieux d’entre eux précéderont cette visite d’un pèlerinage à pied sur la Grande voie d’Espérab, un chemin qui s’étend sur des centaines de kilomètres entre Zkhy et le Nouveau Temple d’Espérab.
Jidousial
La religion en bref

Sur la divinité…
- Partie de Uissep : Ruse (étoile polaire)
- Valeurs : Pouvoir, ruse, individualisme
Principaux commandements :
- Toujours viser plus haut.
- Il n’existe pas d’amis, seulement des adversaires potentiels.
- Vigilance et observation apportent le savoir et évitent beaucoup de problèmes.
- Concentration et application permettent la réussite.
- Patience et ambition offrent l’évolution.
Présentation
Les disciples de Jidousial ne vivent que pour devenir toujours plus puissants. Peu enclins à se battre, ils aiment mieux manipuler des bagarreurs ou encore manigancer des alliances pour pouvoir devenir plus puissants. Ces gens croient aussi que plus ils sont puissants, plus ils méritent de faveurs de la part de leur dieu.
Pour eux la vivacité d’esprit constitue la clé de voûte de leur accession au pouvoir. C’est pourquoi ils doivent toujours être aux aguets de tout ce qui les entoure. Pour un disciple de Jidousial, une personne dont l’esprit s’empâte est condamnée à être dernière. C’est donc en étant attentif à tous les détails que l’on est capable d’avoir une longueur d’avance sur ses adversaires.
Cet éveil et cette méfiance ont par contre pour effet de rendre quelque peu « paranoïaques » les adorateurs de Jidousial (non sans raison, d’ailleurs…). Mais, pour des gens qui croient dur comme fer que l’intelligence est infiniment supérieure à la force brute, c’est un petit prix à payer pour arriver à ses fins.
Structure de la religion
Le haut lieu de la religion est le Temple Torthar, situé dans les Monts Monors. Une cinquantaine de grands prêtres y siègent depuis des centaines d’années. Leurs décisions ont influencé grandement les politiques et les stratégies des autorités cradeuses, puis des derniers empires. Pour devenir grands prêtres, les prêtres doivent prouver qu’ils sont suffisamment puissants pour mériter la protection de Jidousial, souvent en mettant en œuvre des intrigues leur permettant de « remplacer » un des prêtres déjà en place.
En raison des nombreuses intrigues et des jeux de pouvoir qui en découlent, les temples construits en l’honneur de Jidousial sont administrés par des prêtres qui ne sont souvent que de passage. En effet, ces derniers ont généralement pour principal objectif de s’élever dans la hiérarchie, tout en évitant qu’un prétendant ne le remplace avant d’avoir réussi.
Les temples de Jidousial deviennent souvent le repère des guildes d’assassins et de voleurs. Malgré le climat de suspicion qui peut parfois y régner, les rencontres entre fidèles donnent souvent lieu à des séances de formation et d’échanges d’informations et d’observation sur le monde qui les entoure. Durant leur mandat, les prêtres de Jidousial servent donc généralement d’enseignants auprès des jeunes disciples.
Par ailleurs, les disciples de Jidousial peuvent trouver dans tous les temples de leur religion une série de poisons offerts gratuitement. Évidemment, le prêtre du temple possède secrètement les antidotes afin d’éviter que ce service ne se retourne contre lui…
Obligations des fidèles
Les disciples de Jidousial doivent toujours garder leurs sens en éveil. Cet éveil constant permettra à terme, croit-on, d’atteindre ses buts et d’acquérir autant de pouvoir que le disciple en souhaite. Cette attention constante doit toujours s’effectuer dans un esprit d’amélioration et de croissance personnelle. C’est pourquoi un bon disciple devra toujours chercher à tirer parti d’une situation. Il tente donc de tourner toute situation à son avantage en utilisant ses connaissances.
Afin de bien servir leur dieu, les disciples de Jidousial travaillent donc à éliminer celui qui occupe le rang supérieur au sien, le tout afin d’y accéder soi-même. Il est connu que Jidousial préfère de loin une purge qui semblerait accidentelle ou dont la faute pourrait être mise sur le compte de quelqu’un d’autre. C’est d’ailleurs un peu pour cette raison qu’un bon adorateur s’assurera qu’il y ait toujours un esprit de compétition malsaine entre deux personnes de même profession. Cet esprit d’affrontement sert triplement le disciple : il fait en sorte que ces personnes cherchent à s’entretuer avant de s’en prendre à lui; il élimine deux compétiteurs potentiels; cela plaît à Jidousial.
D’autre part, même s’ils nourrissent une certaine méfiance entre eux, les disciples de Jidousial pourront souvent offrir des renseignements, des services d’espionnage ou d’infiltration à leurs pairs. Cette aide ne s’effectuera cependant qu’à la seule condition que celui qui rend le service puisse en tirer avantage (à plus ou moins long terme); ils ne rendront donc pas service si cela peut mettre leur crédibilité ou leur réputation en danger.
Loirrevert
La religion en bref

Sur la divinité…
- Partie de Uissep : Ventre (vénus)
- Valeurs : Respect de la nature
Principaux commandements :
- Protège la nature comme elle nous protège.
- Nous n’héritons pas du monde de nos parents, nous empruntons celui de nos enfants.
- Rappelle-toi que tu as besoin de la nature pour vivre, mais qu’elle n’a pas besoin de toi.
- La nature est toujours plus sage que le plus avisé d’entre nous.
Présentation
Tout prêtre de Loirrevert est en fait un druide. Les druides forment un cercle de forestiers-prêtres spécialisés qui ont décidé de passer leur vie à protéger et à perpétuer les traditions de la forêt. Ils sont, en quelque sorte, les prêtres de la forêt.
Le druide est de nature plutôt calme; il évite donc de se battre à moins d’une grande nécessité. Ce calme est doublé d’une grande patience, et ce, même lorsqu’il fait face à une situation critique. Cependant, cette patience est réduite à néant lorsqu’il voit quelqu’un qui ne respecte pas la nature ou l’équilibre des forces.
Le druide est très loyal envers ses hôtes lorsqu’ils vivent selon les coutumes druidiques. D’autre part, le druide ne montre pas un grand attachement aux objets matériels ainsi qu’à l’argent puisque rien ne vaut le prix de la nature et que tout peut se trouver dans celle-ci.
Structure de la religion
La société druidique est très hiérarchisée. Cette hiérarchie est très respectée par ses membres, qui, autant que possible, la gardent secrète. Ainsi, seuls les initiés sont mis au courant des différents niveaux hiérarchiques.
- Philidd. Initié (sous la responsabilité d’un challaf). Un philidd n’a aucun droit et ne peut prétendre être druide, sous peine d’être exclu à vie de la hiérarchie druidique.
- Hovatte. Apprenti druide. Il n’est pas encore reconnu comme druide, mais a le droit d’assister et d’émettre des opinions lors des conciles régionaux.
- Druide. Guide accompli, il a rempli avec succès les épreuves d’admission. Il acquiert alors tous les droits dévolus aux druides et est reconnu comme tel. Il est alors assigné à un peuple, à une communauté, à une forêt ou une région.
- Dhirïn. Druide avancé, il a beaucoup étudié sur l’ordre et l’équilibre des choses et sait maintenant avec précision quel rôle occupe le druidisme dans le royaume. Il peut devenir challaf et participe au choix des futurs initiés. La plupart des druides plafonnent hiérarchiquement au niveau de dhirïn.
- Grand druide. Maître druide, il préside les conciles régionaux et est maître d’un territoire.
- Haut druide. Ces anciens sont presque considérés comme des légendes. Ils vivent surtout en nomades et en ermites. Choisis par l’archidruide, ils font partie du Grand Conclave et prennent les décisions importantes concernant le culte, les politiques et les actions à prendre.
- Archidruide. Grand maître à la tête des druides d’une région donnée. Il a le dernier mot lors des Grands Conclaves et constitue le dernier juge lors de conflits. On ne discute jamais la décision d’un archidruide. Il est le druide le plus puissant de la région, la parole de Loirrevert sur terre. Chaque région comportant des forêts en nombre suffisant est dirigée par un archidruide.
Chaque futur druide est choisi par la communauté druidique parmi les forestiers et les protecteurs de l’équilibre des choses les plus dignes de confiance. Les quelques élus deviendront des initiés, ou philidds. Ils devront suivre leur challaf (tuteur) qui enseignera oralement à ces derniers ce que signifie être un druide. Le philidd apprendra les règles et les principes, les rituels de base et les rudiments de la religion pour qu’il puisse guider le peuple.
Le challaf est responsable de tous les actes posés par son philidd; il répond de lui. Si ce dernier enfreint une règle, le maître subira le même châtiment que l’apprenti, comme s’il avait lui-même posé le geste. Être challaf est une lourde responsabilité, c’est pourquoi les druides choisissent judicieusement les philidds.
Ayant fait ses preuves et passé le test, l’initié deviendra ovate (apprenti). Il n’est pas encore reconnu comme druide et devra démontrer ses habiletés ainsi que sa motivation à devenir druide. Avec l’âge et l’expérience, il gravira les échelons du druidisme.
Les druides sont regroupés en cercles, dont chacune d’eux est dirigé par un archidruide. Les cercles sont divisés en plusieurs régions, toutes présidées par un grand druide.
Obligations des fidèles
Il s’agit en fait d’une série de règles de vie que chaque fidèle se fait un devoir de respecter. Constituant plus un idéal de façon de vivre qu’une série de lois, il n’en reste pas moins que cette série de conseils de vie prévaut sur les lois obsidiennes.
- Se connaître est bien, se maîtriser est mieux.
- C’est par l’exercice que tu acquerras la puissance de la volonté; c’est aussi par l’exercice que tu la conserveras.
- Ne laisse ni la crainte ni le doute te paralyser; ils limitent et détruisent tout.
- Ce qu’il convient de faire, décide-le; ce que tu as décidé, entreprends-le; ce que tu as entrepris, achève-le.
- Si rude et si obscure que soit la tâche quotidienne, accomplis-la dans la joie.
- Ne ralentis pas ton ascension par un lest inutile composé d’orgueil et de suffisance.
- Sache vaincre toute fatigue de ton corps, tout faux pas de ton esprit, toute défaillance de ton âme.
- Si tu ne peux modifier les hommes et les événements à l’image des divins désirs, que du moins ce ne soit pas eux qui te modifient.
- Mets ton point d’honneur à n’avoir de serviteur que toi-même.
- N’érige pas autrui en juge de tes actions.
- En quelque circonstance que tu te trouves, demeure comme une île au milieu des vagues, comme une montagne au milieu des nuages.
- Garde ton sang-froid dans tout danger.
- Ne te force jamais, prends patience, garde la joie et le sourire; vise à l’harmonie.
- Apprends de l’étranger ce qui peut t’être utile, mais ne cherche pas à l’imiter.
- Utilise analogies et symboles; ils te permettront de penser et de comprendre là où finit ta
- raison, là où te manquent les mots pour exprimer ta pensée.
- Apprends que toute pensée est stérile si elle n’est pas rendue vivante par l’émotion ou le sentiment; elle est alors semblable à une coquille vide.
- Pense en images, précise tes pensées, résume le tout par un symbole qui deviendra pentacle.
- Grâce à ces conseils, tu garderas la loi et tu t’élèveras au-dessus de toi-même.
Marube
La religion en bref

Sur la divinité…
- Partie de Uissep : Visage (lune)
- Valeurs : Forces inconnues, magie
Principaux commandements :
- Reste discret à propos de ses pouvoirs.
- Prie les étoiles avant d’aller dormir (afin qu’elles veillent sur nous pour le jour suivant).
- Cherche à comprendre cette force aujourd’hui déchaînée.
Présentation
Persécutés impitoyablement au même titre que les magiciens depuis la Guerre des mages, les disciples de Marube sont contraints de vivre dans l’ombre et la clandestinité depuis plusieurs décennies. Seuls quelques devins et prédicateurs alarmistes annonçant les foudres de Marube contre les impies de Jidousial parviennent à survivre sans se retrouver rapidement à se balancer au bout d’une corde…
Souvent magiciens ou sombres chamans, les disciples de Marube sont donc très peu visibles. Cette religion est presque devenue une guilde secrète en raison du grand intérêt porté sur les aspects inconnus de la magie de la part des disciples et des dangers que cela comporte. Les disciples de Marube cherchent toujours à en connaître plus sur des sujets tabous ou très peu connus. Grands chercheurs de l’occulte, ils ne dévoileront leurs connaissances qu’à d’autres croyants de Marube en qui ils ont entièrement confiance.
Afin de mieux s’entraider lorsque cela s’avère nécessaire, les disciples de Marube pourront, lorsqu’ils en font la demande, s’échanger des parchemins magiques à titre tout à fait gracieux. Cependant, il est généralement convenu qu’un tel don est considéré comme une faveur et que, lorsque cela est possible, cette faveur doit être rendue. Par ailleurs, les disciples de Marube capables d’identifier des objets magiques procéderont gratuitement à de telles identifications lorsqu’un autre disciple en fera la demande.
Structure de la religion
Depuis l’extermination des mages par Yzalda Luciana, il n’existe plus véritablement de structure au sein de l’église de Marube. D’ailleurs, l’explosion du Fragment de Marube et la prolifération des Éthérés n’a aidé en rien la cause des adeptes de la magie, vue comme l’origine de tous les malheurs de la population durant cette terrifiante époque de l’histoire.
Ainsi, lorsque des disciples de Marube s’associent, ils le font toujours dans la clandestinité. Leurs rencontres ont lieu loin des regards indiscrets, car la diffusion d’une telle appartenance pourrait s’avérer mortelle. Les cercles de disciples de Marubes ressemblent donc en tous points à des guildes secrètes et locales, qui n’ont souvent aucun contact entre eux à l’échelle régionale.
Obligations des fidèles
Les serviteurs de Marube cherchent à mieux comprendre la magie, voire à la maîtriser. Les forces magiques, qui font partie intégrante de la personnalité de Marube, doivent donc être étudiées afin de mieux connaître la divinité; c’est donc dire que même les prêtres étudient la magie. Cette volonté d’en savoir plus incite donc les mages débutants à se référer aux plus expérimentés lorsqu’ils font face à des situations inconnues.
Par ailleurs, les disciples doivent remercier quotidiennement Marube d’avoir diffusé son pouvoir magique sur Obsidia, que ce soit par des prières au clair de lune ou par la réalisation d’un rituel magique spécialement dédié à son adoration.
Molock
La religion en bref

Sur la divinité…
- Partie de Uissep : Cauchemar
- Valeurs : Chaos, démence, folie
- Symbole : Toile d’araignée à l’intérieur d’un cercle
Principaux commandements :
- Rejette toute structure sociale.
- Crée le plus de chaos possible.
- Si on ne peut convertir quelqu’un, il faut l’amener à la folie. Molock s’occupera du reste.
- Toujours s’endormir en priant Molock.
Présentation
Lors de la fin de la trêve cradeuse imposée par le roi Islar 1er, un grand raid eut lieu dans les régions de la Vallée de la fourche et des Terres de Daviandra pour chasser les Cradeux qui s’y étaient installés. Si l’objectif de base était de les renvoyer vers les Monts Monors, certains citoyens y virent une opportunité pour venger tous leurs proches massacrés et torturés par leurs ennemis. Aveuglés par leur soif de vengeance, ils capturèrent tout le monde se trouvant sur les terres cradeuses, parfois de simples serfs ou serviteurs, ou même de pauvres passants, puis les jetèrent dans un donjon abandonné espérant les voir s’entretuer pour survivre.
Les prisonniers tentèrent de prier leurs dieux pour les sauver, mais en vain. La folie s’installa dans leurs esprits ; chaque jour, ils perdaient un peu plus de lucidité. C’est de ce concentré de démence que s’éveilla Molock, né autrefois des cauchemars de l’étoile-entité Uissep. Il entra dans les cauchemars des prisonniers, demandant leurs prières contre leur libération. Plus ils le priaient, plus Molock gagnait en force. Il acquit bien tôt assez de force pour posséder l’esprit des joailliers, les poussant tous au suicide. Les prisonniers purent s’échapper et étaient maintenant liés par une croyance, celle du culte de Molock.
Lorsque Molock lui-même, sous forme humaine, ouvrit les portes de la Cité Luminar, pavant la voie à l’invasion cradeuse, plusieurs ont pensé qu’il s’agirait là d’une occasion unique pour le dieu fou de plonger l’ensemble du monde dans son cauchemar. Mais cela n’est jamais arrivé et l’empire cradeux a pris le contrôle de l’ensemble du territoire.
Peu à peu, les apparitions de Molock se sont faites plus rares et ses disciples moins nombreux, déçus de ne pas avoir vu leur dieu profiter du chaos pour se hisser à la tête du monde et du panthéon.
C’est ainsi que s’éteignit peu à peu la religion… jusqu’à ce qu’une centaine de personnes vivent d’affreux cauchemars il y a une vingtaine d’années. Ces cauchemars furent à la source d’une forte obsession (perçue comme de la folie) : Molock veut revenir et profiter du chaos au panthéon pour renverser tous les dieux, même Uissep! Certains de ces nouveaux disciples se sont regroupés et ont attiré de nouveaux adeptes afin de communiquer avec leur dieu et lui permettre d’assouvir ses ambitions retrouvées.
Un de ces groupes a d’ailleurs réussi à trouver le dieu déchu et à lui redonner le goût au chaos. Celui-ci a repris sa place dans l’univers et repris sa force d’antan, au grand plaisir de ses disciples qui continuent de se multiplier.
Structure de la religion
Rejetant toute structure sociale, les croyants de Molock n’ont évidemment aucune organisation, d’autant plus que la résurgence du nombre de disciples de Molock est toute récente et éparpillée sur le territoire. Les croyants errent à travers Obsidia, souvent seuls ou en petits groupes.
Obligations des fidèles
Le but de Molock, rejeté depuis des siècles, est d’amener le plus de gens dans la folie dont il tire sa puissance pour un jour plonger le monde dans un cauchemar infernal où les autres dieux n’auraient aucune emprise. Ses croyants le savent et font tout en leur possible pour l’aider dans son vicieux dessein.
Pour cela, ils doivent d’abord rejeter toute structure sociale, aussi bien l’autorité royale que les structures familiales. Leur objectif étant de créer le chaos, ils doivent détruire toute source d’ordre et de confort. Ils vont aussi rechercher la querelle, la guerre, l’horreur, autant de choses qui peuvent amener davantage de tourments dans l’esprit de la population. Si quelqu’un se met au travers de leur route ou résiste au chaos social, ils chercheront à l’amener à la folie plutôt que de le tuer, parfois en le capturant et en le torturant jusqu’à la perte totale de lucidité, souvent en sondant son âme et en utilisant ses peurs contre lui. Rien ne doit freiner le projet de monde cauchemardesque de Molock, pas même la vie d’un autre croyant.
Finalement, après une journée de délire, les croyants doivent s’endormir en priant Molock, s’assurant d’une place avec lui dans son monde de rêves.
Obsidia
La religion en bref

Sur la divinité…
- Partie de Uissep : Coeur (terre)
- Valeurs : Justice et ordre
Principaux commandements :
- Toujours respecter les décisions rendues par les autorités.
- Fais triompher la loi, dont la sagesse transcende les besoins individuels.
- Respecte et fais respecter tout engagement : serment, contrat, poignée de main, etc.
- Là où il n’y a pas de lois, rédige-les.
- Toujours essayer de connaître la vérité pour donner une juste décision dans un conflit.
- Souviens-toi toujours : les paroles s’envolent, mais les écrits restent.
Présentation
Les disciples d’Obsidia sont des gens justes, qui s’en remettent autant que possible aux lois. Souvent juges ou hommes de loi, ils mépriseront les gens qui violent impunément les lois, mais sont capables de pardonner aux gens qui ont outrepassé une ou des lois et qui s’en repentent. Généralement non violents, ils sont par contre prêts à tout pour faire respecter les lois.
Lors de l’invasion cradeuse, plusieurs hommes de loi ont été massacrés, car ils représentaient les autorités de la Royauté de Luminar ou du Pacte de Greylawk. Cependant, la mise en place d’un régime autoritaire tel que celui de l’Empire cradeux nécessitait tout de même la mise en place de certaines lois et leur mise en application. C’est pourquoi la pratique de la religion d’Obsidia s’est ajustée en conséquence afin de jouer davantage un rôle de médiateur. On a ainsi cherché à mettre en place des règles de droit applicables, dans un monde où l’autoritarisme et les jugements arbitraires étaient monnaie courante.
Encore aujourd’hui, il est généralement reconnu que tout disciple d’Obsidia peut agir en tant que plaidant dans un procès, du moins, lorsque le système de justice est assez développé pour en tenir. Par ailleurs, au sein de factions plus organisées, les disciples d’Obsidia font tout en leur pouvoir pour contribuer à la mise en place de lois et d’un système judiciaire.
Structure de la religion
La destruction du temple principal de la religion, appelé Haute Cour d’Obsidia, lors de la destruction de la Cité Luminar a eu pour effet de balayer toute la structure de l’église, d’autant plus qu’un grand nombre de prêtres locaux ont été massacrés lors de l’invasion.
Les nombreux changements de régime et l’anéantissement de l’Empire des Lucianas ont complètement chamboulé la structure de l’église d’Obsidia. Il n’existe donc plus d’organisation centrale dictant la voie aux différentes régions.
Aujourd’hui éparpillés au sein de la plupart des factions, les prêtres d’Obsidia agissent souvent à titre de juges ou de conseillers juridiques pour les dirigeants, locaux ou régionaux. Ces prêtres se font parfois appeler hommes de loi et peuvent être aidés par des moines, qui agissent à titre de gardes d’honneur ou de miliciens. Les femmes sont présentes dans tous les niveaux de prêtrise.
Obligations des fidèles
Selon les adorateurs d’Obsidia, tous les conflits valent la peine de s’en mêler. Cette intervention s’effectuera toujours dans l’unique objectif de faire triompher les règles de droit et le respect de l’autorité légitime. Pour cette raison, lorsqu’un autre disciple en fait la demande, les adorateurs d’Obsidia devront tout faire en leur pouvoir pour recueillir des renseignements, des preuves ou des témoignages dans une cause où les repères légaux sont imprécis ou manquants.
Un disciple d’Obsidia doit toujours accepter de régler un différend lorsqu’on lui en fait la demande. S’il n’a pas la compétence ou l’autorité pour le faire, il tente généralement de référer les parties à la personne la plus appropriée pour régler la dispute.
L’éthique des priants d’Obsidia, qui les incite à respecter et à faire respecter tout engagement, fait d’eux des personnes-ressources précieuses en ces temps troubles. En effet, ils servent fréquemment de témoins, de scribes ou de comptables lorsque vient le temps de s’assurer que des engagements ou des ententes soient respectés.
Parreth
La religion en bref

Sur la divinité…
- Partie de Uissep : Courage
- Valeurs : Courage, surmonter l’adversité
Principaux commandements :
- Éliminer toute nuisance à l’harmonie d’Obsidia.
- Défendre les faibles.
- N’accepter aucune insulte (une forme du mal).
Présentation
Croyant dur comme fer que le courage mène assurément à la réussite, les disciples de Parreth croient que l’échec est toujours imputable à un manque de courage. C’est pourquoi ils n’ont jamais peur de foncer tête baissée vers un objectif qu’ils jugent bon et juste. Les adorateurs de Parreth ne reculent jamais devant une occasion de se battre physiquement pour faire valoir son bon droit. Ils sont même parfois un peu prompts à dispenser la justice (ou plutôt leur vision de la justice) par leur épée.
Les disciples de Parreth sont des gens bons. C’est pourquoi ils s’insurgeront contre toute injustice et contre tout comportement gratuit ou maléfique. Cependant, ils comprennent aisément que des gens puissent momentanément s’éloigner du droit chemin afin de poursuivre un objectif louable; ils sont alors beaucoup plus cléments.
Lors de l’invasion cradeuse, la religion de Parreth s’est éteinte presque instantanément. En effet, on raconte que par un stratagème malicieux, Parreth aurait été envoyé malgré lui dans le monde d’Obsidia en tant que mortel et qu’il fut assassiné par un prêtre de Jidousial ayant compris sa véritable identité. Dès le moment de sa mort, tous les disciples de Parrethn ont perdu contact avec lui et n’ont plus jamais été capables de faire de miracles en son nom.
Au fil des décennies qui ont suivi, Vladeck a adouci ses dogmes, les axant davantage sur la force et les liens tribaux, récupérant ainsi une bonne partie des anciens disciples de Chek et de Vladeck. Par contre, au cours des dernières années, Vladeck est redevenue plus guerrière et sauvage, au grand déplaisir de gens qui, il y a quelques siècles, auraient prié Parreth.
Or, il y a quelques années, des personnes ont vu des présages (vision d’aigle, rêves spéciaux) du retour de cette religion, ce qui a suscité une grande méfiance de la part des priants de Vladeck. Malgré cela, un petit groupe de disciples a réussi à retrouver Parreth, toujours emprisonné dans une enveloppe humaine, et à lui permettre de redevenir un dieu. Depuis ce jour, ses disciples jouissent des mêmes pouvoirs que les autres religions, ce qui a accentué le transfert de disciples de Vladeck vers Parreth.
Structure de la religion
Il n’existe pas encore de structure formelle à cette religion, qui vient à peine de compter de nouveaux disciples. En revanche, lorsque des disciples sont suffisamment nombreux pour former de petits groupes d’entraînement et de soutien, le plus expérimenté des soldats est généralement appelé Grand maître et devient en quelque sorte le leader spirituel du groupe.
De petits autels sont parfois formés pour rendre hommage à l’ancien dieu, mais rien qui ne peut être nommé « temple ».
Obligations des fidèles
La fierté et le courage des adorateurs de Parreth les mènent souvent à être plus impulsifs que courageux. Désirant toujours aller de l’avant de façon courageuse, il leur est donc interdit de refuser une proposition de duel en cas de différend. Ils prendront cependant en pitié les vaincus qui en font la demande.
Vladeck
La religion en bref

Sur la divinité…
- Partie de Uissep : Sang (mars)
- Valeurs : Force brute, guerre, violence
Principaux commandements :
- Les ennemis doivent mourir.
- Une bataille n’est terminée que lorsque tous les adversaires sont morts.
- N’accepter aucune insulte.
- Vaincre plus fort que soi apporte la plus grande gloire.
- Torturez ceux qui vous ont humilié.
Présentation générale
Pour les disciples de Vladeck, c’est la force physique qui domine le monde; à preuve, faites entrer en collision la tête d’un érudit et une épée affûtée pour voir qui l’emportera… D’ailleurs, s’il y a bagarre, il est certain que tous les disciples de Vladeck s’y lanceront tête baissée pour tuer sans pitié au nom de leur dieu. La pire mort pour un disciple de Vladeck est de mourir de vieillesse.
Longtemps perçue comme une religion barbare ne comptant que des tueurs sanguinaires, des tueurs et des violeurs, Vladeck s’est relativement assagie à la suite de l’invasion cradeuse, particulièrement lors de l’intégration des anciens disciples de Parreth et de Chek.
L’arrivée d’anciens ennemis jurés, comme les disciples de Parreth, au sein de l’église de Vladeck a apporté une certaine noblesse aux notions de force et de violence. La soif de sang et de pillage a été éludée au profit d’un plus grand respect entre les camarades, mais également envers les adversaires. Mais la réapparition de priants de Parreth et la désertion de soldats plus « modérés » au profit de Uissep ont vite ramené les disciples de Vladeck dans leurs vieilles habitudes de combats sanguinaires.
Par ailleurs, l’arrivée de disciples de Chek a eu pour effet de créer un fort esprit de corps entre les fidèles. En effet, lorsque deux inconnus apprennent qu’ils prient tous deux Vladeck, un lien de camaraderie se crée presque instantanément. Cette fidélité est souvent plus forte que les liens familiaux, car dans un combat, vous devez toujours pouvoir compter sur vos compagnons d’armes. La plupart des soldats prient Vladeck. Cependant, pour cet aspect, le départ de fidèles au profit de Chek n’a pas eu d’impact sur l’importance de la vie de clan chez les adorateurs de Vladeck.
Structure de la religion
Même s’il n’existe pas de structure centrale à l’église de Vladeck, chaque localité qui compte au moins une poignée de fidèles est organisée autour d’une organisation forte aux allures d’un clan.
Ainsi, chaque cellule est dirigée par un général de guerre, le combattant ayant la plus grande réputation au sein du groupe; ce dernier agit en quelque sorte de chef de clan local. Pour tout priant de Vladeck, combattre aux côtés d’un général de guerre constitue un honneur. De plus, les généraux de guerre peuvent accorder le titre honorifique de grand guerrier à tout disciple de Vladeck qui a démontré de belles aptitudes guerrières. Il n’existe que deux façons de faire en sorte qu’un général de guerre ne le soit plus : il lègue son titre à un grand guerrier du groupe ou il est tué par un prétendant lors d’un duel.
Partout où le nombre le justifie, les villes comptent un temple de Vladeck qui a l’allure d’un croisement entre une taverne et une caserne d’entraînement. Ces temples sont administrés par un général de guerre, par un prêtre (souvent appelé chaman) et par un certain nombre de grands guerriers.
Obligations des fidèles
La fierté des adorateurs de Vladeck les mène souvent à être plus impulsifs que courageux. Désirant toujours faire triompher la force brute, il leur est donc interdit de refuser une proposition de duel en cas de différend. Dans la même veine, toute personne proférant des insultes contre un disciple de Vladeck doit s’attendre à être punie d’une manière ou d’une autre (généralement par la violence ou la torture, selon la gravité des événements).
Les fidèles de Vladeck agissent parfois comme garde (de la paix ou du corps); cependant, ils agiront plus souvent sur le coup de l’impulsion que sur la base d’actes sensés, réfléchis et subtils. D’autres aiment bien intimider des gens sur commande, ou encore agir comme huissier. Évidemment, leur persuasion n’est jamais très subtile…
Par ailleurs, les disciples ont un fort respect de l’autorité lorsqu’elle est soutenue par la force. Ainsi, lorsqu’un général de guerre ou un prêtre en autorité donne un ordre, chaque fidèle fait face à deux choix : obéir au chef ou le défier dans l’unique objectif de prendre sa place. Et comme le chef est chef parce qu’il est le plus fort, la première option est donc, la plupart du temps, la seule envisagée.